Chaque saison est porteuse d'enseignements à intégrer afin de vivre en harmonie avec nous-mêmes et tout ce qui nous entoure.
Tous les systèmes manifestés dans notre univers sont soumis à un ensemble de lois naturelles immuables, que l’ont retrouve du microcosme au macrocosme.
Notre intellect, malgré les avancées de la science sur la compréhension de certaines de ces lois, ne peut appréhender de manière globale et précise les mécanismes et la cohérence de cet ensemble.
Pourtant, notre développement se déploie selon ces lois et ces rythmes.
Nous avons perdus la notion et la compréhension de ces processus en nous et dans notre vie. Accompagner et s’harmoniser avec ces forces de vie est pourtant nécessaire pour s’épanouir en conscience.
Dans l'incarnation de notre Être, nous sommes issus de la Terre. La Nature est notre matrice et notre miroir. Nous pouvons retrouver notre juste rythme d’existence en accompagnant en conscience les flux et reflux des rythmes de la nature, le passage des saisons.
Vivre, ressentir et intégrer en soi ces passages nous permet de comprendre les différents processus que nous traversons. Cela nous permet de retrouver le rythme de notre cycle intérieur en comprenant et accompagnant les passages initiatiques de notre vie. Cela nous permet également de ne plus percevoir notre environnement comme un espace dissocié de nous mêmes. Au contraire, nous approfondissons notre expérience de vivre l'interdépendance de toutes choses et d'ouvrir notre conscience du moi au champ de la Nature.
Se mettre à l'écoute de nos temps d'hiver et de deuils, de nos temps de gestation et d'intériorisation, de nos temps d'action et de renouveau. Apprendre ainsi à surfer sur la vague de respiration de notre être.
Apprendre à reconnaître, respecter et accompagner nos temps, c'est apprendre à reconnaître, respecter et accompagner les temps propres à chacun.
Respecter et aimer le rythme de respiration de l'Autre, c'est honorer la Vie dans toutes ses mesures.
Les solstices, les équinoxes sont des temps de passage où ces forces de la nature sont plus présentes. Préparer nos différents corps pour ces passages nous permet d’accompagner en conscience les différentes phases d’incarnation, sereinement, au plus juste de ce rythme qui nous est propre, celui où les forces de la nature et de l’univers se synchronisent avec nos propres forces de vie.
Progressivement, nous serons capables de ressentir à nouveaux les forces de vie à l’œuvre sur la terre et en nous, de les reconnaître et de les honorer afin de canaliser ces forces dans notre vie et non pas y être soumis en ignorance.
Ainsi préparés, nous pourrons accueillir sans heurts et avec fluidité les changements induits par ces processus.
Les traditions celtes et nordiques honoraient 8 portes clefs qui marquaient le rythme des saisons. Les plus connus sont les deux solstices d'hiver et d'été et les deux équinoxes de printemps et d'automne. Ces traditions célébraient également 4 autres passages dont la symbolique a parfois été déformée. Il s'agit de Samhain (Halloween), Imbolc (la Chandeleur), Beltane (1er mai) et Lugnasadh (fête des moissons).
Une neuvième fête, individuelle celle-ci, peut être vécue en conscience à la date anniversaire de notre venue sur Terre pour renouveler et actualiser l'engagement de notre âme dans sa mission actuelle d'incarnation.
En samonios, le voile entre les mondes est si fin. Mabon a permis la levée du voile autour de ma conscience, a clarifié mon Ciel et m’a fait pénétrer la Perle Bleue. Le voile est retombé à nouveau – tellement de temps passé sous celui-ci ! – mais le chemin pour servir ma Reine s’ouvre devant moi. Mes feuilles mortes continuent à être emportées par les vents d’automne.
Ce voile entre les mondes est le même qui obscurcit le chemin de ma conscience, le même qui obscurcit ma relation à l’Être dressé, à l’Être planté, à l’Être mouvant. Il est le même qui recouvre l’ignorance de l’Ombre du Monde qui manipule mes ombres intérieures. Il est le même qui marque la limite entre mon être de prédation et mon être de co-création.
Depuis que, nous, hommes et femmes de ce monde, nous nous sommes coupés de notre source d’énergie propre au cœur de notre cœur, nous fonctionnons, ignorants, en prédateur de l’énergie de l’Autre. De la Terre et de la Pierre, de la Plante et de l’Arbre, de nos frères animaux à nos frères humains, de toutes les consciences Lumières qui sous-tendent et habitent la Forme des Mondes.
Comment l’Être du petit peuple peut se dévoiler à moi porteur inconscient de prédation ? Quelle magie puis je mettre en œuvre si je ne vois pas que ce qui sous-tend mon intention est grande illusion de l’Ombre du Monde en moi ?
En chemin vers Samonios, je rassemble mes clans de l’Âge sombre, je rassemble mes clans de l’Âge d’Or guidés par ma Femme Sacrée et mon Homme Sacré.
Mes clans sont réunis auprès du Feu Sacré de mon Nemeton. Je fais face à la lignée de mes ancêtres, source d’expériences de celles et ceux qui ont marché sur Terre avant moi, je vous reconnais. Gratitude et Humilité. Je fais face aux lignées de mon Cercle Sacré, source d’inspiration de Sagesse de ce qui est. Porte du Présent. Joie et Simplicité. Je fais face à la lignée de mon Intra Terre… conscience multi dimensionnelle qui exprime l’Unique. Je fais face aux lignées issues de mon Étoile… grandes ailes et escarboucle.
Je file ma Quenouille et ouvre la toile du Wyrd. Je vois le jeu de l’ombre du monde et sa source en mes corps. J’en regarde le fonctionnement et m’en détache. Je vois les faisceaux de mes ombres et peurs propres, je remonte la trame jusqu’à la source et apprends à tisser mon ombre en jeux de force.
Je vois la cage forgée par moi, qui m’enserre de ses barreaux de peurs et de limites, étouffant mon souffle. La Toile sans temps ni espace me montre que cette cage ne peut pas contenir Ce que Je Suis. Je m’en détache. Dans l’Éternel Présent, je suis sans prison, sans limite. J’accepte et expérimente.
Je suis sans limite, libéré de mes prisons. Je laisse la Vie matérialiser cet état dans la sphère actuelle de l’Ombre du Monde, au juste rythme. Je ne m’en occupe pas. J’ai Foi. Je m’occupe de créer ici et maintenant ce qui fait vibrer mon cœur.
Je m’avance sur le chemin de Samonios. Oh ! Peuples du monde – visibles et invisibles – depuis si longtemps meurtris par le cœur dévoyé de l’Homme, je me présente à vous, avec mes vibrations du moment, acceptez-vous de venir à ma rencontre ?
J’ai appris l’humilité et la gratitude. J’ai appris la juste demande. J’ai appris que c’est en donnant que je me re connais, que je vois qui je suis, moi qui suis devant le voile. En Samonios, je tends la main et écarte le voile. Es-tu là, Présence en chaque Être ?
Nous sommes Présence, nous sommes Beauté. Je t’offre la Lumière de mon Cœur, mon Frère.
« Viens sur le chemin » me siffle mon amie Mésange.
Je sais que je me suis bel et bien engagé sur le chemin qui va de Samonios à Yule, mon
chemin… mais je ne sais plus ce qu’il en a été vraiment.
En Samonios, mon Être Lumière a ensemencé mon Être incarné pour cette nouvelle roue de médecine. Depuis, les codes d’or se faufilent de fibres en fibres en mon motif intérieur.
« Viens sur ton chemin » me dit l’Étoile de la Nuit.
Il y eut premiers pas sur la route – je crois me souvenir… puis…comme un transfert… non
linéaire… vers mon hiver…
Il n’y a plus de trame, plus de motifs, c’est le Nouveau… je choisis la Peur ou l’Amour ?
Le souffle s’inverse, je respire l’Or que je suis. Mon cœur tressaute et se perd. Mes poumons s’efforcent et s’emplient de Vide. Le temps s’arrête, mon Véhicule aussi. Les codes dansent et virevoltent suivant les mesures des dernières feuilles mortes.
« Viens sur Le chemin » me dit le Feu qui est mien.
La Pomme de Pin s’ouvre et déploie mon héritage, rassemblant ce qui n’était pas encore là. Joie !
Bienvenus à vous mes trois frères, mages perdus, je vous vois et vous reconnais pour ce que vous êtes ! Grâce à vous, mon Être fracturé me guide vers mon Or retrouvé.
« Venez sur mon chemin » oh ! Porteurs de la triple vertu.
Grâce à vous ! De la bûche de chêne et de lierre,
Par l’union de l’axe de sagesse du houx immortel
Et du Feu rire de la Déesse dans sa danse Belle,
Renaitra mon Enfant Roi, doré de Lumière.
Alors, sous le bon hospice du Gui, j’embrasserai mon âme.
« Viens sur mon chemin » me dit le Cerf qui enchante et qui rit.
Les bois me sont tombés il y a longtemps, début d’un long hiver. Je les sens maintenant qui grattent à nouveau sous mon crâne… bleus.
« Viens sur ton chemin » toi aussi ma Sœur, toi aussi mon Frère.
Viens, croisons nos routes et nos chants d’humains. Ton feu intérieur couve ton œuf cosmique. Permets-lui, en cette nuit de Yule, dans le ventre de notre mère la Terre, d’éclore en conscience. Fais vibrer, issues de ton Silence, les nouvelles notes de ton Sacré qui chemine.
« Ça y est – depuis Yule, ma conscience lumière émerge de mes profondeurs d’être. Oh, elle ne se manifeste pas encore. Elle doit d’abord prendre forme en remontant les fibres du Wyrd, de plus en plus dense jusqu’à mes corps de manifestations.
Je dois respirer profondément et lâcher la prise à mes formes actuelles, leur permettre de perdre leur rigidité devenue obsolète au profit d’une vibration plus fine, apte à être refondue dans les forges des Faiseurs de Formes.
Ma fréquence spirituelle, ma fréquence mentale, ma fréquence émotionnelle, ma fréquence matérielle, toutes doivent passer aux bains des élémentaux qui renouvelleront leurs formes pour être apte à habiller ma nouvelle Conscience Lumière. Laquelle, certes, se rapproche.
Gratitude aux Faiseurs de Formes ! qui, au sein de mes territoires intérieurs, chantent les quatre éléments et œuvres à l’alchimie de mes fibres !
Je te sens ô sylphe de mes forêts intérieures, je te ouïe ô ondine des rivières de mes profondeurs, je te touche ô gnome alchimiste de mon menhir radiant, je te vis ô salamandre de mes feux intérieurs ! Reconnaissance au Petit Peuple qui œuvre juste en deçà de moi – reconfigurant les étoiles soleil de mes neuf mondes. Il œuvre en moi comme il œuvre de tout temps pour toutes les formes de la Nature.
Que de mérites ont-ils ! pour continuer malgré les multiples pollutions humaines que nous déversons sur toutes les strates de notre rayonnement… inconscients, ignorants, endormis que nous sommes.
Il leur en faut de la persévérance, de la patience, de la bienveillance pour maintenir la nouvelle forme demandée par notre Être alors que chacune de nos pensées redondantes, chacune de nos émotions inconscientes, chacun de nos schémas de comportement contrarient leur travail en ramenant nos fibres à leurs anciennes formes, sans cesse et sans cesse…
Non ! Je dis non ! Je reste vigilant à moi. Je porte attention, je respire profondément et j’accompagne en moi mon cercle du Petit Peuple. Je les soutiens de mon souffle et je chante avec eux le chant des éléments. Dans ma voix, le feu, l’eau, la terre et l’air sont reconnus. L’alchimie se fait.
En Imbolc, ma coupe sera prête. Je laisserai la Déesse la lustrer et y déverser sa bénédiction de feu et d’eau. Je la laisserai transmuter, initier ma Forme afin de la préparer à recevoir la lumière de ma nouvelle conscience.
Regarde, bon et beau petit peuple, regardez ô lutins, ô fées, ô elfes, ô dragons… je viens vers vous le cœur en joie et la vérité à la bouche. Je viens vers vous avec mes sœurs et frères humains. Nous venons vers vous honorer votre œuvre et l’alliance éternelle entre nos peuples.
Entrons sous la hutte, amis, et chantons le chant de la Vie. »
L’œuf éclot. La Lumière se manifeste de moi ! Non pas un jaillissement, mais un rayonnement entier, serein, préparé - de par l’union de mes clans d’or et de mes clans des ténèbres. L’écoulement lumineux de mon centre pousse le masque changeant de mon personnage et le dévoile à nouveau.
Maintenant, il est de ma responsabilité de le remettre… ou pas…
La sève lumineuse pousse inexorablement à la manifestation. Mon Être profond voit ce monde par mes yeux, le touche, le sent, l’entend, le goûte, le crée par mes corps incarnés.
Oh, je suis testé ! Sans cesse, dans mes jeux d’humains. Quel sera le moteur de ma manifestation en ce cycle ? Les peurs et jeux de mon personnage ? La Joie des retrouvailles avec moi m’aime ?
C’est dans ce présent que l’Enfant Lumière croit en cette Terre. Je suis sa demeure, la demeure du Rayonnant. C’est dans ce Présent que le chant de la Terre nous appelle tous. Nous l’accueillons terrifiés ou émerveillés ? Nous avons le choix.
Je sens la chaleur de mon cœur, de mon feu – en moi. Je regarde mon environnement extérieur. J’y vois mes sœurs et mes frères, de tout règne, en peines et en joies. J’y vois les fibres colorées du Wyrd tissées en miroir enseignant.
Je sais ce que j’ai à Être, ce qu’il me reste à faire. Les racines du Ciel sont en mes profondeurs. Cher François, les oiseaux de tes cantiques me chantent la sagesse des vents des sphères de notre belle Terre. J’y perçois la bénédiction de la Déesse.
J’ai le choix.
Je regarde à nouveau dehors. Je respire et me retourne vers mon cœur. Je passe le pont vers la Lumière que Je suis, ma maison.
Mon choix est posé. Ma Terre est fertile.
Lune Soleil en moi, je déroule mon chemin de manifestation, pour le bien de tous.
De mon feu sombre intérieur, mon cœur cheval s’élance sur les chemins de Belisama – la Très Brillante, l’Amour en action ! Le Feu de Bel se déverse en moi et rayonne sur les mondes. J’en connais les nombreuses demeures et mon cœur cheval m’y transporte, me manifeste.
Le Feu de Bel – Bel taine – est puissant, sacré, exaltant. J’ai vécu ma légitimité à en être la source, le détenteur. Le passage est à nouveau fait, la saison claire de mon âme prend place.
Le jeune soleil divin en mon cœur a fait son choix, il épouse ma chair, il se révèle par et en ma chair. Ma vision est claire et colorée. Je sais ce que mon cœur esprit veut déposer en ce cycle. Et l’histoire est grande, belle, terrible et profonde. Je vois et j’assume.
Dans les activités diurnes intenses, je garde la sensibilité d’entre les mondes. Je ne me perds pas. Je danse autour de mon mât coloré.Je garde mon axe bâton et je saute entre les feux, ceux de mon cœur et ceux du soleil extérieur. Je garde vigilance et reste sensible à tout – gratitude et honneur au peuple des souris !
La Nef blanche s’élève et se rapproche, les chaînes tombent libérant la créativité de l’Homme Noble. Les peurs sont laissées en sacrifice dans le feu purificateur, protecteur, libérateur.
Les dieux prennent pieds en leurs terres, sans aucun retour possible et voulu en arrière. Ils s’engagent volontairement dans leur incarnation en moi, en ma vie. C’est le temps des amours, c’est le temps d’engendrer à nouveau l’espace et le temps. Créativité en action, je vois les mouvements et les formes de ma danse en cette terre. Quelle joie d’œuvrer pour et en cette Terre ! J’ai confiance en ce que je suis, en ma fonction en ce cycle.
J’ai conscience, j’ai confiance et j’honore en présence le feu créateur de mes compagnons. Quelle joie de danser avec mes sœurs, avec mes frères dans les contrées printanières !
C’est le moment de rassembler nos ressources intérieures, de les éclairer de la lumière de notre être profond afin de les rendre disponible au moment présent.
Je vous invite, le temps de cette célébration en Terre Mère, à laisser émerger en nous cette force de conviction intérieure, seule apte à nous guider sur le chemins de ces temps. En Bienveillance et co-création.
En Litha... de mon ventre, par mon cœur, je porte haut sur mon front le flambeau de Ta Lumière. De chemins en chemins, marches après marches, j’avance au cœur de mes territoires et je crée. La flamme de Vie me porte vers des chemins de glace oubliés depuis longtemps. Le feu ouvre des espaces silencieux où la vie nouvelle se déverse.
Du froid de l’oubli, un être s’éveille – homme de force et de sagesse - il me guide dans le dédale et me fait quitter mon chemin... pour un autre chemin, oublié également et si présent pourtant. Déséquilibré, j’avance en ses pas. La montagne de glace s’efface peu à peu, la Vie se révèle en une vallée somptueuse, riche de Soleil et des présents de la Terre.
Une assemblée joyeuses d’hommes et de femmes s’y tient. J’y découvre maints arts et dons. J’y rencontre Lugh en moi, j’y rencontre mon Roi d’Or et sa souveraineté. Souveraineté du Roi qui célèbre et honore sa Mère sacrée, Elle qui sacrifie ses bienfaits pour le bonheur des peuples.
Réjouissances des bienfaits de la Terre Mère ! Plénitude du Fruit ! Mon front s’ouvre alors et je me retrouve derrière le voile, en ma demeure. La Déeese Sol illumine alors mon Ciel, mon Cœur et puis ma Terre. De sa Lumière, le Roi rayonne, épouse la Terre Mère en se mettant à son Service. Le peuple est nourrit.
Je vois et je reconnais en moi l’assemblée de ses sujets, le bon grain et l’ivraie, tous ensemble, mon peuple. En Lugnasad, la trève est établie, les contrats passés. Nous sommes assis sur terre, côte à côte, mon Roi et moi, dans les couleurs rougeoyantes des blés qui ondulent aux vents du couchant. Nous partageons l’hydromel. Lui et Sol me murmurent à l’oreille les chemins à venir. Il est temps pour moi de retraverser la montagne. L’assemblée de Lugh prend fin. Les richesses sont redistribuées à nouveau dans le cycle des saisons.
Pour moi, un compagnon ailé – mon ami Merle Bleu. Et des frères et des soeurs que je retrouve parfois, sur le chemin, pour partager la Moisson.
En lugnasad, nous avons rencontré notre Roi intérieur, celui qui guidera nos pas pour traverser les mois sombres qui s’en viennent.
En vérité, nous ne l’avons pas rencontré, nous l’avons choisi.
Nous le mettons sur son trône, à chaque instant qui passe. Sans cesse, notre positionnement intérieur et ses reflets extérieurs le maintiennent dans sa souveraineté - le plus souvent sans conscience.
Qu’en est ‘il de ce roi intérieur? De qui décidons nous de nous mettre au service?
En nous, il est un roi qui prend et qui contrôle. Il est Peur et ne s’identifie que par les reflets extérieurs. Il est au service de l’Ombre du monde.
En nous, il est un Roi qui rayonne et qui maîtrise. Il est Amour et Simplicité. De sa souveraineté, il épouse la Mère sacrée en se mettant à son service. Le peuple est nourrit.
Quel est ton Roi?
Viens t’asseoir sous la hutte de la Vieille Femme, elle t’aidera à y voir plus clair. Immobile, dans le souffle des pierres, tu regarderas autour de toi, tu regarderas en toi, tu respireras. Tu retrouveras la Paix et la Joie de l'Enfant Lumière qui s’apprête à naître.
Bientôt, les vents d'automne emporteront l'un après l'autre chaque grain d'ivraie déposé en offrande, avec respect et gratitude, sur chaque feuille virevoltante de ton arbre intérieur.
Je parcours la forêt – veilleur attentif – d'un pas parfois joyeux, parfois fatigué. Je vois, je hume, j'entends, je perçois, je respire. Je ne sais pas. Mon intuition est ma guidance.
Et je chante – par le Verbe sacré de Lug. Je chante pour la Terre, pour les Etoiles, pour mes sœurs et frères qui croisent mon chemin.
Le Changement se présente. Je danserai à son rythme.
Les mois sombres se présentent. Je chanterai leur Beauté.
Cliquer sur une image pour visionner la galerie
Au rythme des saisons
Télécharger
Cycle Au Rythme des Saisons
Télécharger
Bulletin d'inscription
Au Rythme des Saisons
Télécharger Samonios
Télécharger Yule
Télécharger Imbolc
Télécharger Ostara
Télécharger Beltaine
Télécharger Litha
Télécharger Lugnasadh
Télécharger Mabon
Année des Runes
Les terres de l'Awen - 2 bis La Nouillère 86390 Lathus-Saint-Rémy
Cédric Audion : 06 71 07 92 61 - Sabrina Irle : 06 15 16 83 48